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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

DÉBAT ET OPINION : Le compte à rebours a commencé !

29 Novembre 2013 , Rédigé par Aimons les Comores

DÉBAT ET OPINION : Le compte à rebours a commencé !

Pour le président Ikililou Dhoinine, le compte à rebours a commencé 

 

Au-delà du doute raisonnable que l'on pouvait faire valoir à la soi-disant élection controversée  du président de l'Union des Comores, Ikilou Dhoinine, les éléments de preuves et les confidences diverses et multiples distillés par les auteurs eux-mêmes viennent confirmer et réconforter la thèse selon laquelle les élections de 2010 ont bel et bien été truquées au profit de Ikililou Dhoinine par les autorités de l'époque, qui avaient la charge et la responsabilité d'organiser un scrutin démocratique et transparent toujours réclamé par le peuple comorien. Il est clair que le candidat Mohamed Fazul et ses colistiers sont ceux que les Comoriens ont élus massivement et majoritairement et que le choix de ces derniers n'a pas été respecté tout cela pour que Ikililou Dhoinine, ancien candidat du pouvoir sortant succède coûte que coûte à son père spirituel l'ancien Président Ahmed Abdallah Sambi.

 

 On peut donc dire sans aucune exagération que le  clan  de Mohamed Fazul a été le dindon de la farce, abusé et dupé à l'issue des résultats d'un scrutin fallacieux et truqué. Suite au divorce prononcé entre les deux anciens complices et partenaires, les langues se délient de plus en plus et dénoncent l'ingratitude de celui qui a été fait roi à l'encontre de la volonté populaire.

 

Une couronne qu'il doit à la seule volonté  manifeste au gourou Ahmed Abdallah Sambi, désireux de protéger ses sbires tout en espérant  garder la main sur un pouvoir qu'il considérait  être sa chasse gardée. La raison principale s'explique à  travers les nombreux intérêts financiers imbriqués qui sont mis en jeux et qui sont étroitement liés a celui-ci, notamment le dossier de la citoyenneté économique une véritable mine d'or dont il accorde une attention  toute particulière et  sans égal. Ce dossier nauséabond truffé de mystères est géré dans la plus grande opacité loin des regards indiscrets :

 

Une véritable pieuvre tentaculaire avec des ramifications inestimables  qui  génère des profits colossaux hors contrôle étatique, aussi invraisemblable que cela puisse paraître. Le dernier scoop est la décision récente annoncée par le vice-président Mohamed Ali Soilih alias Mamadou de prolonger de cinq ans, la durée de la loi d'application autorisant la poursuite d'une pratique mafieuse dangereuse aux conséquences multiples dévastatrices  et surtout compromettant gravement, la sécurité, la paix et la stabilité de nombreuses démocraties avancées dans le monde.

 

Cette décision ne  trouve sa raison d'être  que dans les mêmes motivations mercantilistes  et comptables. Cette situation malsaine et exécrable fondée sur le  principe de l'affairisme a pour corollaire le renforcement  des mauvaises mœurs et conduit  inéluctablement à des pratiques nuisibles, favorisant les détournements des deniers publics.

 

La corruption à grande échelle et  les  nombreuses malversations  rongent et gangrènent les pays en développement qui sont réputés dans l'art de l'auto-destruction.

 

Le Président Ikililou Dhoinine et son gouvernement ne sont pas en reste dans la matière fort bien suppléée par une alliée de marque qui n'est autre que la première dame, qui s' est révélée être une véritable voltigeuse dans le domaine. Au-delà de l’incompétence notoire du President Ikililou Dhoinine à gérer les affaires du pays, les pratiques mafieuses désastreuses de la première dame  sont citées dans des nombreuses affaires louches et dénoncées dans des dossiers d'achats immobiliers et fonciers dispersés dans plusieurs endroits différents, ce qui constitue un scandale énorme, une préjudice financière et morale sans précédent, terriblement accablant, particulièrement pour son président  de mari qui ne peut être dissocié des activités  mafieuses de son épouse. Nous sommes donc dans un cas caractérisé de vols en bande organisée des  ressources  financières de l'Etat comorien.

 

C'est pourquoi, il est urgent et vital de stopper catégoriquement et sans délai le massacre des finances publiques orchestrées à  partir  des cabinets fantômes qui officient au cœur même du pouvoir. Au-delà des plaintes déposées pour exiger que la justice ouvre une enquête sur les malversations, il est d'autant d'une impérative que parallèlement, une requête soit introduite auprès  de la Cour Constitutionnelle afin de demander la destitution du Président Ikililou.

 

Cette procédure est conforme à la constitution des Comores qui  entrouvre une fenêtre de tirs au-delà des 900 jours passés dans le pouvoir : elle permet à tout citoyen comorien jouissant de ses droits civiques  de saisir de cette haute juridiction en cas de constatation d'une situation qui s'avère grave et dangereuse, compromettante, impliquant la tête de l’exécutif dans des magouilles de cette forme et mettant en péril la cohésion nationale, la paix sociale et  le bon fonctionnement des institutions de la République. Une initiative réciproque sera très prochainement déclenchée à Paris  par le biais de la diaspora  comorienne des quatre coins de la France qui se constituera  partie civile dans les différents dossiers qui les préoccupent, entre autres sur les malversations,  en appuyant  et en renforçant  les initiatives courageuses  comme les actions menées  en justice engagées  par des citoyens très engagés et très combatifs, des opposants au régime despotique de Moroni.

 

 

Il  en sera de même  dans la démarche  la plus légitime et la plus justifiée  sollicitant  solennellement et officiellement                 l’engagement d'une procédure de demande de destitution  du chef de l'Etat comorien frauduleusement élu et exerçant  sans aucun scrupule un pouvoir  usurpé.

 

 Les Comoriens ont en mémoire l'épisode  rocambolesque qui a conduit à l'élection de feu Président Said Mohamed Djohar  en 1990, dont l'auteur des magouilles lors du scrutin à publiquement avoué, après avoir malicieusement manipulé  les procès-verbaux des résultats à la suite d'une coupure volontaire de courant : une affaire qui a provoqué la stupéfaction  des électeurs qui se sont senti trahis. Un acte criminel qui n'a pas été  sanctionné à la dimension de sa gravité. Cette fois-ci, cela ne restera pas sans conséquences ! Toutes personne impliquée dans cette affaire  doit prendre ses responsabilités car nous ne lâcherons rien. Les auteurs seront traduits à la justice. Il n'y aura aucune exception, ni aucune complaisance. Chacun doit prendre la mesure d'un tel acte et  de son caractère criminogène et antidémocratique qui en appelle à une réaction forte et impitoyable de la  justice qui devra faire sontravail en toute indépendance  et  sans aucune  contrainte. Notre justice est tenue de se montrer exemplaire  en s'emparant du dossier des biens mal acquis éparpillés ici et là. Nous nous tenons prêts à apporter notre contribution en cas de besoin.

 

 Pour donner le coup d'envoi de cette vaste opération  intitulée  "une justice juste pour une démocratie exemplaire". Une conférence de presse sera organisée  à  Paris le 4 décembre   prochain, en introduction  de la procédure, pour alerter et tenir informée la communauté nationale  et  internationale. Elle sera co-patronnée par le collectif pour la défense de la démocratie au Comores et le parti Ridja, le Front Uni pour le Développement au Comores, des personnalités  issues de la société civile seront également associées, ainsi que les mouvements associatifs.

 

Cette liste reste ouverte et elle en appelle à l'adhésion de toutes personnes de bonne volonté. Si  notre ambition reste et demeure toujours et encore une volonté inébranlable d'instaurer à nouveau l’Etat de droit  et œuvrer pour une démocratie aboutie, alors il ne doit pas y avoir de concession  en faveur des détracteurs et encore moins de compromission avec les ennemis de la longue marche vers un développement harmonieux et  consensuel de notre pays. La route vers la démocratie n'est pas toujours un long fleuve tranquille, d'autres avant nous l'on appris à leur dépens mais ils n'ont jamais renoncé  pour autant.  Nous non plus et nous y parviendrons quel qu’en soit le prix et le temps qu'il faudra. Soyez-en rassurés !

 

Kamal ABDALLAH

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