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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

LA DELEGATION MOHELIENNE CONTESTE LA LEGITIMITE DU PRESIDENT SAMBI

1 Juin 2010 , Rédigé par aimons les comores

LA DELEGATION MOHELIENNE CONTESTE LA LEGITIMITE DU PRESIDENT SAMBI

La délégation mohélienne conteste la légitimité du président Sambi
Publié par: HZK-Presse: 31/05/2010


La délégation mohélienne conduite par Hamada Madi Boléro a regagné Mohéli ce vendredi après avoir passé 4 jours à Moroni au palais du peuple de Hamramba, dans le cadre d’un dialogue institutionnel qui n’a abouti à rien, malgré les attentes des comoriens et de la communauté internationale, pour la fixation d’un calendrier consensuel des élections harmonisées et la gestion de la période intérimaire ouverte depuis le 26 mai à minuit. Il était 10h 30 mn lorsque le signal a été donné dans la capitale Fomboni, pour appeler les gens à se rassembler sur la place publique de Mferedjini pour écouter le compte rendu des membres de la délégation.


« Ils ont accompli leur noble mission mais comme nous n’avons pas obtenu ce que l’on voulait, les gens ne sont pas motivés à aller les accueillir à l’aéroport » s’explique le président du « Mouvement des jeunes patriotes » qui n’est autre que le maire de la capitale Elamine Ali Mbaraka.

Les voitures qui les ont conduits étaient contraintes de se frayer un chemin au bord de la plage pour arriver à cette place historique, à cause des barricades qui jonchent l’artère principale du centre ville.

« Depuis 48h notre pays n’a ni un président ni un gouvernement »

Hamada Madi Boléro était le premier à prendre la parole devant plusieurs centaines de personnes, jeunes, hommes et femmes toutes catégories confondues. « Je tiens tout d’abord à vous annoncer que depuis 48h notre pays n’a ni un président ni un gouvernement » indique le chef de la délégation. « Nous sommes allés là-bas pour deux choses : fixer le jour des élections et discuter de la période de l’après 26 mai » a-t-il poursuivi dans son tempérament habituel.

Sans micro ni mégaphone, aucun mot n’a échappé à son auditoire. Selon cet ancien premier ministre le point
d’achoppement fut la date des élections harmonisées « après qu’on se soit mis d’accord pour le mois de novembre 2010, on avait finalement convenu de faire un texte commun précisant les élections harmonisés au mois de novembre et le faire signer au président Sambi et aux chefs des exécutifs des îles chose faite », précise-t-il, en faisant lecture du mandat de Sambi et celui de Mohamed Ali Saïd.


« Mais nous avons constaté que lorsque nous avons fait sortir le mandat de Mohamed Ali Said, ils n’étaient pas de bon humeur croyant que le chef de l’exécutif de Mwali n’allait pas accepter de raccourcir son mandat, comme on leur a fait croire au début. Ils nous ont même demandé l’originale puisqu’ils ne croyaient pas leurs yeux », poursuit-il avant d’ajouter que « le coup de théâtre c’est lorsque Msaidié de la délégation de Ngazidja a demandé que nous fixions la date de l’investiture en ce mois de novembre, car Mohamed Bacar Dossar a tenté d’expliquer que les élections harmonisés en novembre 2010 signifie des élections en juin 2011 ».

« Finalement la communauté internationale qui n’était pas certaine d’avoir compris, a jugé utile de s’approcher de l’auteur du document, l’ex président Sambi, pour tenter de comprendre ensemble le texte » explique Hamada Madi Bolero. A l’en croire, la communauté a laissé sous entendre que Sambi a décidé de ne plus quitter le pouvoir jusqu’en novembre 2011 car les anjouanais ne vont pas le comprendre, et que wangazidja ont dirigé 7 ans, wamwali vont diriger 5 ans comment il pourrait faire 4 ans ?

« Quant au gouvernement consensuel, Sambi leur a dit qu’il ne peut pas attendre et qu’il a laissé deux places pour Mohamed Ali Said et Mohamed Abdoulwahabi » rapporte Boléro. Après Boléro, l’ancien président de l’assemblée Said Dhoifir Bounou a aussi pris la parole puis Ali Hassanaly, Abacar Hassanaly et enfin Mme Andhoimatie Mikidadi.

Dans tous les cas aucune solution n’est encore préconisée pour le moment « nous devons nous concerter pour faire des actions qui seront efficaces » conclut l’ancien ministre Ali Asssanaly.

Mouayad Salim

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