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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

Mais, que faisait Anissi Chamssidine en Tanzanie ?

29 Décembre 2013 , Rédigé par Aimons les Comores

Mais, que faisait  Anissi Chamssidine en Tanzanie ?

Mais, que faisait le Chef Commando Anissi Chamssidine en Tanzanie ?

Mais, que faisait le Chef Commando Anissi Chamssidine en Tanzanie ?

Mais, que faisait le Chef Commando Anissi Chamssidine en Tanzanie ?Et que faisait-il dans un avion privé d’un richard des Émirats Arabes Unis ?
Les crypto-sambistes veulent geindre ? Qu’ils geignent! Ils veulent faire ce qu’ils savent faire le mieux, la victimisation, les pleurnicheries larmoyantes et les jérémiades hypocrites? Qu’ils le fassent! Mais, ils doivent savoir que leur théâtralisation et leur comédie n’émeuvent pas les Comoriens honnêtes, car Anissi Chamssidine, Chef Commando et très accessoirement Gouverneur crypto-sambiste d’Anjouan, n’a pas encore expliqué ce qu’il faisait en Tanzanie, et dans un avion privé d’on ne sait qui des Émirats Arabes Unis. Crânement, il affirme revenir de Tanzanie, patrie de destination des investissements d’Ahmed Sambi, où il devait s’enquérir de la situation des étudiants anjouanais sur place. La belle fable! Est-il chef du Service des Bourses du ministère de l’Éducation nationale ? Est-il ministre de l’Éducation nationale ? Est-il ministre des Affaires étrangères ? Est-il Président de la République ? L’île d’Anjouan est-elle devenue un État indépendant concluant des accords de coopération culturelle, scientifique et technique avec les pays étrangers, dont la Tanzanie? On y voit déjà la grosse main d’Ahmed Sambi, qui a effectué des investissements en Tanzanie avec une partie de l’argent qu’il a volé au peuple comorien.

Que s’est-il passé? Mercredi 25 décembre 2013, le Chef Commando Anissi Chamssidine arrive de Tanzanie et dans la soirée, alors qu’il se la coulait douce chez lui à Vouvouni, à la Grande-Comore, des fonctionnaires de la Direction nationale de la Sûreté nationale (DNST) et du ministère de l’Intérieur lui demandèrent de l’accompagner à la DNST. Il refusa. Cette tentative d’interpellation fait suite à ce qui s’est passé en fin d’après-midi, quand, revenant de Tanzanie à bord du jet privé d’un Émirati, l’avion avait été sommé d’atterrir à Hahaya avant d’aller à Anjouan. Et là, tout de suite les grands mots des crypto-sambistes, les champions de la victimisation. Mahamoud Mohamed Elarif, omniprésent Directeur du Cabinet d’Anissi Chamssidine, crie tout de suite au complot: « Au-delà de l’amateurisme du ministre de l’Intérieur, nous voyons une manœuvre visant à plonger l’île dans une déstabilisation politique pour pouvoir accuser Anissi Chamsidine de “Mkutruzi” [séparatiste] et pourquoi pas demander sa destitution par la Cour constitutionnelle ? Il y a ici manipulation manifeste d’hommes naïfs pour des petits calculs politiques. Ceux qui tirent les ficelles ne se soucient ni de la consolidation de la paix dans notre pays, ni de son développement. Au fait, ils ne sont pas du tout sereins à l’approche des échéances électorales de 2014. En réalité, pour eux, Anissi est un homme à abattre parce que son parti est le parti Juwa connu pour être le parti fondé par l’ancien président Sambi ».

Justement, être membre du Parti de l’Enfer, créé par Ahmed Sambi, est un motif valable de légitime suspicion et même d’interpellation. Le Gouverneur Anissi Chamssidine ne s’était-il pas transformé en Chef du Commando parti d’Anjouan pour libérer Abou Achirafi Ali Bacar et dont l’embarcation échoua très lamentablement à Mbachilé, en Grande-Comore ? En plus, le régime politique actuel, malgré ses innombrables défauts, a le droit de se prémunir des agissements d’un individu ayant partie liée avec Ahmed Sambi, qui pourrait se servir de cet avion de ses complices des Émirats Arabes Unis pour faire entrer des armes destinées à perpétrer un coup d’État aux Comores. Donc, la suspicion pesant sur Anissi Chamssidine est largement justifiée. Et, ce n’est pas parce qu’il est un élu qu’il a le droit de faire entrer des avions étrangers sur l’espace aérien comorien, surtout sur une île transformée en zone de non-Droit. De son plan de vol, on s’en fout! Un plan de vol ne dévoile jamais le contenu d’une soute d’avion.

Et puis, Mahamoud Mohamed Elarif évoque Colas, qui fait atterrir son avion à Anjouan sans passer par Hahaya: « On se demande pourquoi l’avion devait obligatoirement se rendre d’abord à Hahaya alors que l’avion de Colas arrive à Anjouan à partir de Madagascar et y retourne sans passer par Hahaya. D’autant plus que le plan de vol déposé par l’équipage mentionnait bien que la destination du vol était Anjouan pour repartir ensuite regagner sa base à Dar-Es-Salam ». C’est vrai. Mais, à la grande différence du Parti Juwa de l’Enfer, la multinationale Colas n’est pas une association de malfaiteurs et d’assassins dirigée par un comploteur cynique, irresponsable et mégalomane. À la différence des membres du Parti d’Ahmed Sambi, ce ne sont pas des membres de la Société Colas qui ont tué le Lieutenant-colonel Combo Ayouba le 13 juin 2010, en faisant tout pour faire accuser le Général Salimou Mohamed Amiri. Les autorités comoriennes ont donc raison de prendre des dispositions pour éviter l’entrée aux Comores d’armes commandées par une bande d’assassins. C’est de bonne guerre, et toute autorité sensée aurait fait pareil avec le Chef Commando Anissi Chamssidine.

Il faudra que les Comoriens reconnaissent aujourd’hui que Mohéli et Anjouan sont des zones de non-Droit. À Mohéli, la dictature du soudard Mohamed Ali Saïd et du prétendu Colonel Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit « José », dit « Obama » fait que l’île est une zone barbare. À Anjouan, l’installation d’Ahmed Sambi dans les narines d’Anissi Chamssidine a fait que cette île ne fait plus partie de l’Union des Comores. Anjouan ne se reconnaît dans l’Union des Comores que quand il s’agit de piquer de l’argent et faire financer ses activités ou pour exporter son surplus démographique vers les autres îles. Un Gouverneur n’a pas à négocier avec les États étrangers alors qu’il y a un ministère chargé des Relations extérieures. Cela ne se fait pas. Anissi Chamssidine peut faire de la coopération décentralisée, donc avec des départements, régions et municipalités étrangers, mais jamais avec des États.

Les magouilles d’Anissi Chamssidine en Tanzanie sont estampillées « Ahmed Sambi » à 100%. N’est-ce pas en Tanzanie qu’Ahmed Sambi investit, avec la complicité d’un ministre local, une bonne partie de l’argent qu’il a honteusement volé au peuple comorien? Personne ne connaît Anissi Chamssidine à Mohéli et à la Grande-Comore, et à plus forte raison en Tanzanie et aux Émirats Arabes Unis. Tout son voyage a été préparé par l’ancien satrape Ahmed Sambi. Les Émirats Arabes Unis sont le principal pays de destination des passeports du trabendo de la honteuse « citoyenneté économique » instauré par une loi inexistante « votée » par Ahmed Sambi lui-même, l’homme-Parlement. Les Émirats Arabes Unis sont le pays où Ahmed Sambi a commencé à dépenser l’argent qu’il a volé au peuple comorien, notamment par l’achat de deux villas à Dubaï. Or, n’oublions pas les propos de Maître Saïd Larifou en ce qui concerne Ahmed Sambi: «Dès lors, il doit faire en sorte de s’expliquer sur les sources de son enrichissement à la fois rapide et colossal. Quand il est devenu Président de la République en 2006, il avait à peine de quoi manger. Maintenant, il est devenu milliardaire ».

Donc, les autorités comoriennes ont le droit d’interpeller n’importe quel membre d’une association de malfaiteurs et d’assassins venant de l’étranger avec un avion étranger et qui veut faire atterrir celui-ci dans une dangereuse zone de non-Droit. Même les démocrates et les républicains estiment que les autorités comoriennes ont le droit de contrôler les entrées et les sorties d’aéronefs étrangers aux Comores, surtout si Ahmed Sambi se trouve dans les parages. N’importe quel pays connaissant la dangerosité et la toxicité d’Ahmed Sambi ferait la même chose. N’oublions pas qu’Ahmed Sambi est tellement assoiffé de pouvoir que le jour où il en aura les moyens, il va faire un coup d’État.

Avant, pour chasser Satan, on disait: « Vade retro Satanas ». Aujourd’hui, pour protéger les Comores d’Ahmed Sambi, on doit dire: « Vade retro Ahmed Sambi ». Et, ensemble, matin, midi et soir, nous devons nous adresser à Dieu par la prière suivante: « Dieu, dans Votre immense bonté, protégez les Comores d’Ahmed Sambi. Nous pouvons dialoguer avec les autres politiciens, mais pas avec un homme devenu le sous-marin de la République islamique d’Iran. Dieu, nous vous prions de protéger notre beau pays de cet homme. Amen ».

Par ARM
lemohelien.com

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