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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

Affaire sur la tentative de coup d'Etat d'avril 2013 : «L'origine est liée à l'obtention d'une licence de pétrole»

18 Juin 2014 , Rédigé par Aimons les Comores

Le commissaire du gouvernement près la Cour de la sûreté de l'Etat, Soilihi Mahamoud, a tenu un point de presse au Palais de justice de Moroni hier, mardi 17 juin, suite à une mission à Paris dans le cadre de la dernière tentative de coup d'Etat aux Comores.  «J'ai le devoir d'informer que, dans le cadre d'une commission rogatoire internationale en date du 7 avril 2014 relative au complot et attentat contre l'autorité de l'Etat comorien et l'intégrité du territoire national; détention des armes à feu et non dénonciation des crimes et délits et à la demande du gouvernement comorien, le juge d'instruction en charge du dossier et moi avons effectué une mission de travail à Paris où nous avons rencontré les magistrats chargés de l'exécution de notre commission rogatoire», a déclaré Soilihi Mahamoud.  Une commission rogatoire constitue une mission donnée par un juge à toute autorité judiciaire relevant d'un autre Etat de procéder, en son nom, à des mesures d'instruction ou à d'autres actes judiciaires.  La mission s'est déroulée du 4 au 14 juin. L'enquête a relevé, selon le commissaire du gouvernement, que «l'origine de cette tentative de coup d'Etat est liée à l'obtention d'une licence d'exploration et d'exploitation du pétrole aux Comores, L'objectif des putschistes était de placer une 'marionnette' facile à manipuler».  Après deux jours de travail au parquet de Paris, la mission aurait eu réponses à toutes les questions posées dans la commission rogatoire. Des perquisitions ainsi que l'étude de facturations détaillées ont été menées par la police française, sous la direction du parquet de Paris. Les résultats de ces investigations auraient permis de faire la lumière sur cette affaire, et seraient très utiles à la manifestation de la vérité.  «Toutes les personnes visées dans notre commission rogatoire, ainsi que d'autres suspects, ont été gardés à vue et entendu pendant 48 heures, dans le respect du code de procédures pénales applicable en France», a fait savoir le commissaire Soilihi Mahamoud.  Pour le moment, la Cour de la sûreté de l'Etat attend le retour officiel de la commission rogatoire et des procès-verbaux pour pouvoir juger l'affaire dans les meilleurs délais. Soilihi Mahamoud s'est dit confiant que «les autorités judiciaires françaises prendront toutes les dispositions appropriées pour que les personnes impliquées dans cette affaire et qui se trouvent dans le territoire français soient jugées conformément à la loi française». Les Comores et la France ont ratifié la Convention sur la criminalité transnationale.  Une semaine après la tentative de déstabilisation de l'Etat, déjouée le 20 avril 2013 par les forces de sécurité nationales, le chef de l'Etat avait signé les décrets portant nominations, et renouvèlement, de sept magistrats près la Cour de sûreté de l'Etat.  Kamardine Soulé

Le commissaire du gouvernement près la Cour de la sûreté de l'Etat, Soilihi Mahamoud, a tenu un point de presse au Palais de justice de Moroni hier, mardi 17 juin, suite à une mission à Paris dans le cadre de la dernière tentative de coup d'Etat aux Comores. «J'ai le devoir d'informer que, dans le cadre d'une commission rogatoire internationale en date du 7 avril 2014 relative au complot et attentat contre l'autorité de l'Etat comorien et l'intégrité du territoire national; détention des armes à feu et non dénonciation des crimes et délits et à la demande du gouvernement comorien, le juge d'instruction en charge du dossier et moi avons effectué une mission de travail à Paris où nous avons rencontré les magistrats chargés de l'exécution de notre commission rogatoire», a déclaré Soilihi Mahamoud. Une commission rogatoire constitue une mission donnée par un juge à toute autorité judiciaire relevant d'un autre Etat de procéder, en son nom, à des mesures d'instruction ou à d'autres actes judiciaires. La mission s'est déroulée du 4 au 14 juin. L'enquête a relevé, selon le commissaire du gouvernement, que «l'origine de cette tentative de coup d'Etat est liée à l'obtention d'une licence d'exploration et d'exploitation du pétrole aux Comores, L'objectif des putschistes était de placer une 'marionnette' facile à manipuler». Après deux jours de travail au parquet de Paris, la mission aurait eu réponses à toutes les questions posées dans la commission rogatoire. Des perquisitions ainsi que l'étude de facturations détaillées ont été menées par la police française, sous la direction du parquet de Paris. Les résultats de ces investigations auraient permis de faire la lumière sur cette affaire, et seraient très utiles à la manifestation de la vérité. «Toutes les personnes visées dans notre commission rogatoire, ainsi que d'autres suspects, ont été gardés à vue et entendu pendant 48 heures, dans le respect du code de procédures pénales applicable en France», a fait savoir le commissaire Soilihi Mahamoud. Pour le moment, la Cour de la sûreté de l'Etat attend le retour officiel de la commission rogatoire et des procès-verbaux pour pouvoir juger l'affaire dans les meilleurs délais. Soilihi Mahamoud s'est dit confiant que «les autorités judiciaires françaises prendront toutes les dispositions appropriées pour que les personnes impliquées dans cette affaire et qui se trouvent dans le territoire français soient jugées conformément à la loi française». Les Comores et la France ont ratifié la Convention sur la criminalité transnationale. Une semaine après la tentative de déstabilisation de l'Etat, déjouée le 20 avril 2013 par les forces de sécurité nationales, le chef de l'Etat avait signé les décrets portant nominations, et renouvèlement, de sept magistrats près la Cour de sûreté de l'Etat. Kamardine Soulé

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