Eléctricité:Et la galère du peuple continue !
2 Juin 2014 , Rédigé par Aimons les Comores
Électricité:Et la galère du peuple continue !
Mamwe: Et la galère du peuple continue !
Chômage forcé par la Ma-Mwe
Chômage forcé par la Ma-Mwe
Chômage forcé par la Ma-Mwe Ce jeudi, la société nationale de production, de distribution et commercialisation de l'électricité a privé toute la capitale d'électricité. L'activité économique a été freinée sur l'île de Ngazidja. Les fonctionnaires de l'administration publique et les agents du secteur privé ont eu droit à une journée de repos malgré eux. La Ma-mwe a mis toute la population active au chômage technique durant toute la journée d'hier, de 8h du matin jusqu’à 15h 30, soit une journée entière de travail. Depuis la matinée, la ville de Moroni, capitale économique et administrative de l'Union des Comores, était privée d'électricité. Comme d’habitude, aucune information n'a été livrée par la société. Le département chargé de la communication avait annoncé deux jours plutôt, pour la énième fois, une sortie de crise. Un « jeudi noir » qui a paralysé l'activité économique du pays. Plus de la moitié des entreprises n’est pas équipée de groupes électrogènes. Des sinistrés qui ont énormément perdu en une seule journée en termes de chiffre d’affaires. Une honte pour le pays qui accueille plus de 60 invités étrangers, venus assister au 2ème Festival des arts contemporains. Les aides apportées par le gouvernement n'ont toujours pas porté leurs fruits. La taxe de 5% prélevée depuis deux semaines sur le ticket de recharge du réseau Huri intensifie la grogne sociale. La fédération des consommateurs comoriens mobilise les acteurs sociaux pour essayer d'obtenir la suppression de cette taxe. Si elle est maintenue, la Ma-mwe devrait encaisser plus de 250 millions par mois. Sans compter les factures de ses clients et les multiples aides annoncées par les bailleurs internationaux, la Ma-mwe deviendra à ce rythme l'entreprise la plus budgétivore de l'archipel et le plus mauvais prestataire aussi. A Anjouan, la situation est aussi critique. EDA s'acheminerait même vers la hausse du prix du kilowattheure. Al-hamdi Abdillah Hamdi HZK-Presse - 300514