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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

Entre la Commission et la Corruption !

20 Juin 2014 , Rédigé par Aimons les Comores

Entre la Commission et la Corruption !

Mariama Daroueche n’a passé que quelques heures au commissariat

Boina Mariama Daroueche, chef du centre de la Douane de Moroni, a passé quelques heures au commissariat central de la police. Elle a été interpellée mercredi à la demande de la commission anti-corruption pour « entrave et intimidation » envers des membres de cette même commission, qui voulait enquêter sur une supposée opération de dédouanement d’un conteneur, suspect.     Le chef du centre de la Douane de Moroni n’a finalement passé que quelques heures au commissariat central de la police nationale. Une information confirmée par des sources policières. Interpelée en fin de journée par des éléments de la police nationale à la demande de la commission anti-corruption pour « entrave et intimidation », Boina Mariama Daroueche est repartie libre« aux environs de 20h », précise notre source. L’interpellation de cette fonctionnaire des douanes est liée à l’enquête entamée mercredi par la commission à la Douane de Moroni, sur une supposée opération de dédouanement d’un conteneur, sous fausse déclaration.  Selon Moissuli Mohamed, chef du département prévention et sensibilisation de l’anti-corruption, la commission a été saisie, par un appel anonyme, pour une opération de dédouanement d’un supposé conteneur de farines de blé transportant en fait des boissons alcoolisées. « Aussitôt interpellés, nous nous sommes rendus sur place. On a demandé à rencontrer le chef de brigade et avons demandé les documents du conteneur. On s’est rendu ensuite auprès du chef des opérations commerciales, placé sous la hiérarchie du chef du centre, pour obtenir les informations qui nous intéressent. C’est alors que cette dernière a surgi et commencé à proférer ce qui pourrait s’apparenter à des incivilités, à la commission », a-t-il raconté.  Selon lui, les agissements du chef de centre sont suspects « avec des coups de téléphone un peu partout en lançant des propos déplacés. Nous avons donc usé du pouvoir que nous confère l’article 12 de la loi relative à la transparence des activités publiques, économiques, financières et sociales, adoptée par le parlement », a-t-il affirmé. Un article qui accorde plus de liberté à cette commission censée lutter contre ce phénomène. « Ce sont des documents administratifs que nous voulions consulter, elle s’est interposée et a refusé de nous les communiquer. On s’en est remis alors à l’article 13 de cette même loi qui considère tout refus de coopérer comme une entrave à la commission », précise ce chef de département de prévention et sensibilisation de la commission anti-corruption.  Dans l’état actuel de l’enquête, la commission n’est pas en mesure de dire si oui ou non cette affaire constitue une fausse alerte car elle est dans les premiers éléments des investigations qu’elle mène à la Douane de Moroni. A entendre Moissuli Mohamed, ils sont en train d’éplucher les documents qu’ils ont en leur possession. A la question de savoir si la commission est prête à aller jusqu’au bout de cette affaire de boissons alcoolisées aux multiples rebondissements, rien n’est moins sûr. Pour l’heure, tous les services de la douane au port de Moroni ont été fermés toute la journée de jeudi, par réaction de l’ensemble du personnel, en solidarité avec leur chef du centre.     Maoulida Mbaé - Hzk Presse

Boina Mariama Daroueche, chef du centre de la Douane de Moroni, a passé quelques heures au commissariat central de la police. Elle a été interpellée mercredi à la demande de la commission anti-corruption pour « entrave et intimidation » envers des membres de cette même commission, qui voulait enquêter sur une supposée opération de dédouanement d’un conteneur, suspect. Le chef du centre de la Douane de Moroni n’a finalement passé que quelques heures au commissariat central de la police nationale. Une information confirmée par des sources policières. Interpelée en fin de journée par des éléments de la police nationale à la demande de la commission anti-corruption pour « entrave et intimidation », Boina Mariama Daroueche est repartie libre« aux environs de 20h », précise notre source. L’interpellation de cette fonctionnaire des douanes est liée à l’enquête entamée mercredi par la commission à la Douane de Moroni, sur une supposée opération de dédouanement d’un conteneur, sous fausse déclaration. Selon Moissuli Mohamed, chef du département prévention et sensibilisation de l’anti-corruption, la commission a été saisie, par un appel anonyme, pour une opération de dédouanement d’un supposé conteneur de farines de blé transportant en fait des boissons alcoolisées. « Aussitôt interpellés, nous nous sommes rendus sur place. On a demandé à rencontrer le chef de brigade et avons demandé les documents du conteneur. On s’est rendu ensuite auprès du chef des opérations commerciales, placé sous la hiérarchie du chef du centre, pour obtenir les informations qui nous intéressent. C’est alors que cette dernière a surgi et commencé à proférer ce qui pourrait s’apparenter à des incivilités, à la commission », a-t-il raconté. Selon lui, les agissements du chef de centre sont suspects « avec des coups de téléphone un peu partout en lançant des propos déplacés. Nous avons donc usé du pouvoir que nous confère l’article 12 de la loi relative à la transparence des activités publiques, économiques, financières et sociales, adoptée par le parlement », a-t-il affirmé. Un article qui accorde plus de liberté à cette commission censée lutter contre ce phénomène. « Ce sont des documents administratifs que nous voulions consulter, elle s’est interposée et a refusé de nous les communiquer. On s’en est remis alors à l’article 13 de cette même loi qui considère tout refus de coopérer comme une entrave à la commission », précise ce chef de département de prévention et sensibilisation de la commission anti-corruption. Dans l’état actuel de l’enquête, la commission n’est pas en mesure de dire si oui ou non cette affaire constitue une fausse alerte car elle est dans les premiers éléments des investigations qu’elle mène à la Douane de Moroni. A entendre Moissuli Mohamed, ils sont en train d’éplucher les documents qu’ils ont en leur possession. A la question de savoir si la commission est prête à aller jusqu’au bout de cette affaire de boissons alcoolisées aux multiples rebondissements, rien n’est moins sûr. Pour l’heure, tous les services de la douane au port de Moroni ont été fermés toute la journée de jeudi, par réaction de l’ensemble du personnel, en solidarité avec leur chef du centre. Maoulida Mbaé - Hzk Presse

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