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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

Guerre de tranchée entre des Notables et l'Etat !

30 Juin 2014 , Rédigé par Aimons les Comores

Guerre de tranchée entre des Notables et l'Etat !

La notabilité déclare la guerre au chef de l’Etat.

L’Etau se ressert autour du directeur de cabinet à la présidence de la République. Dans une réunion publique tenue samedi dernier à Mitsamiouli au nord de Ngazidja, la notabilité de cette île réclame toujours tête de Hamada Madi Bolero. Elle menace d’appliquer la politique de la chaise vide dans toutes les cérémonies officielles auxquelles elle sera conviée par le régime, si le chef de l’Etat persiste à maintenir à Beit Salam son actuel directeur de cabinet. Plus de 500 notables venant des quatre coins de l’île y ont assisté.  La hache de guerre est déterrée après quelques mois d’accalmie, les notables de Ngazidja partent encore une fois à l’offensive contre Hamada Madi Boléro, directeur de cabinet du président de la République accusé de profaner la mémoire de Said Mohamed Cheikh ancien président du conseil de gouvernement des Comores sous l’autonomie interne. Dans une véritable démonstration de force dans la ville natale du « père » de l’autonomie interne, la notabilité lance une véritable déclaration de guerre non seulement à ce chargé de la défense mais aussi au chef de l’Etat qui s’entête à le maintenir à ce poste à responsabilité.  « Je tiens à rappeler qu’on n’est pas en conflit ouvert avec Boléro, mais plutôt le président Ikililou Dhoinine », défie Said Hassane Said Hachim ancien ministre des affaires étrangères et fer de lance du mouvement d’humeur contre le très controversé directeur de cabinet. Pour lui le mouvement « pacifique qui n’est pas dirigé contre une personne en particulier » est selon lui une forme de mise en garde destiné à tous les élus de la république pour leur dire qu’ils ne peuvent pas gérer les affaires de l’Etat comme bon leur semble.  « Vous ne pouvez conduire un pays comme si vous gérez une boutique ou une entreprise familiale. Il y a des principes régaliens. Et c’est cela ce que nous défendons », a-t-il précisé. Connu pour ses envolées lyriques, cet acteur de l’indépendance du pays dénonce avec force les tentatives des proches du chef de l’Etat de vouloir briser l’élan de solidarité qui s’est cristallisée autour de cette question qui s’est vite transformé en véritable affaire d’Etat.  A entendre l’ancien gouverneur de Ngazidja, les portes des négociations sur cette affaire sont désormais fermées. « Le chef de l’Etat devait prendre conscience qu’il est en train de mettre le feu dans la maison qui va prochainement accueillir ses augustes invités », allusion au sommet des chefs d’Etat et du gouvernement de la Commission de l’Océan Indien qui sera organisé fin juillet à Moroni.  « Les politiciens devront savoir que les conjonctures politiques ont changé. Cette réunion est un prélude à un grand rassemblement que nous allons organiser à la fin du mois de ramadan sur la place Badjanani à Moroni », a-t-il annoncé. Et lui de confirmer la décision prise par la notabilité de boycotter les festivités du 6 juillet, mais aussi l’accueil du prochain sommet de la COI. « On ne peut pas jeter des fleurs à celui qui nous déshonore par sa désinvolture », a-t-il conclu. A noter que l’intervention de l’ancien député et grand notable Ali Bazi Selime était axée sur le parcours et le combat politique de feu Said Mohamed Cheikh notamment « sa lutte pour l’autonomie du pays, une étape cruciale dans la marche vers l’indépendance nationale ».     Maoulida Mbaé - Lgzt

L’Etau se ressert autour du directeur de cabinet à la présidence de la République. Dans une réunion publique tenue samedi dernier à Mitsamiouli au nord de Ngazidja, la notabilité de cette île réclame toujours tête de Hamada Madi Bolero. Elle menace d’appliquer la politique de la chaise vide dans toutes les cérémonies officielles auxquelles elle sera conviée par le régime, si le chef de l’Etat persiste à maintenir à Beit Salam son actuel directeur de cabinet. Plus de 500 notables venant des quatre coins de l’île y ont assisté. La hache de guerre est déterrée après quelques mois d’accalmie, les notables de Ngazidja partent encore une fois à l’offensive contre Hamada Madi Boléro, directeur de cabinet du président de la République accusé de profaner la mémoire de Said Mohamed Cheikh ancien président du conseil de gouvernement des Comores sous l’autonomie interne. Dans une véritable démonstration de force dans la ville natale du « père » de l’autonomie interne, la notabilité lance une véritable déclaration de guerre non seulement à ce chargé de la défense mais aussi au chef de l’Etat qui s’entête à le maintenir à ce poste à responsabilité. « Je tiens à rappeler qu’on n’est pas en conflit ouvert avec Boléro, mais plutôt le président Ikililou Dhoinine », défie Said Hassane Said Hachim ancien ministre des affaires étrangères et fer de lance du mouvement d’humeur contre le très controversé directeur de cabinet. Pour lui le mouvement « pacifique qui n’est pas dirigé contre une personne en particulier » est selon lui une forme de mise en garde destiné à tous les élus de la république pour leur dire qu’ils ne peuvent pas gérer les affaires de l’Etat comme bon leur semble. « Vous ne pouvez conduire un pays comme si vous gérez une boutique ou une entreprise familiale. Il y a des principes régaliens. Et c’est cela ce que nous défendons », a-t-il précisé. Connu pour ses envolées lyriques, cet acteur de l’indépendance du pays dénonce avec force les tentatives des proches du chef de l’Etat de vouloir briser l’élan de solidarité qui s’est cristallisée autour de cette question qui s’est vite transformé en véritable affaire d’Etat. A entendre l’ancien gouverneur de Ngazidja, les portes des négociations sur cette affaire sont désormais fermées. « Le chef de l’Etat devait prendre conscience qu’il est en train de mettre le feu dans la maison qui va prochainement accueillir ses augustes invités », allusion au sommet des chefs d’Etat et du gouvernement de la Commission de l’Océan Indien qui sera organisé fin juillet à Moroni. « Les politiciens devront savoir que les conjonctures politiques ont changé. Cette réunion est un prélude à un grand rassemblement que nous allons organiser à la fin du mois de ramadan sur la place Badjanani à Moroni », a-t-il annoncé. Et lui de confirmer la décision prise par la notabilité de boycotter les festivités du 6 juillet, mais aussi l’accueil du prochain sommet de la COI. « On ne peut pas jeter des fleurs à celui qui nous déshonore par sa désinvolture », a-t-il conclu. A noter que l’intervention de l’ancien député et grand notable Ali Bazi Selime était axée sur le parcours et le combat politique de feu Said Mohamed Cheikh notamment « sa lutte pour l’autonomie du pays, une étape cruciale dans la marche vers l’indépendance nationale ». Maoulida Mbaé - Lgzt

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