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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

Quel destin pour les Comores vu par le Front Démocratique ?

19 Juin 2014 , Rédigé par Aimons les Comores

Quel destin pour les Comores vu par le Front Démocratique ?

Quel destin pour les Comores, vu par le Front Démocratique ?

Le Front démocratique est l’un des grands partis comoriens qui, depuis 38 ans a résisté contre toutes les turbulences politiques qui ont secoué notre pays aux premières heures de l’indépendance. Pour comprendre l’idéologie de ce grand parti, il faut remonter au temps de l’ASSEC (Association des Etudiants et Stagiaires Comoriens) installés à l’étranger et plus particulièrement en France. Au temps de la colonisation, la majorité de ces étudiants n’était que des enfants de l’ aristocratie et des féodaux comoriens ( mabéparés ou wana hatru, majoritairement venus des grandes villes des Comores) qui, seuls avaient le privilège d’aller  suivre leurs études en France : Dans cette cohorte d’étudiants, il y avait les Moustoifa Saïd CHEH, les KAANBI, les koudroi, les Aboubacar Said SALIM, les Abdou SoEFOU, les Idriss, les Saïd IBRAHIM, les Mtara, les Abdou Mmadi , les youssouf Moussa, les Toiwilou, les Wadaani, les Soimadou, pardon pour tous ceux que je n’ai pas cité ici car la liste est longue.   Tous étaient arrivés en France à un moment, où, le monde était bipolaire ; c’est à dire le bloc de l’est et de l’ouest ; A un moment, où, les idéaux tournaient essentiellement autour du capitalisme et du communisme. Pour ces jeunes qu’ ils eurent étés, leur choix était clair et sans ambiguïté: le « communisme ». A partir de là, leur militantisme les a conduit à s’allier avec le parti communiste français, qui, par la suite, va jouer un grand rôle de leur orientation politique. En ces grands moments de grands idéaux, beaucoup de rêves se bousculaient dans leurs têtes: « il faut coûte que coûte apporter la révolution aux Comores en vue de rompre avec le système féodal et aristocratique, entretenu depuis longtemps par leurs paternels ». Mais après le 3 août 1975, le Mongozi leur a écrit tous de sa propre main pour leur demander de rentrer puisque le pays avait besoin de tous ses enfants au moment où, il amorçait la grande bataille de son histoire. Mais cet appel n’était pas de leur goût. Contrairement à leurs idées, ils n’ont pas hésité à s’allier avec les béparés pour aller renverser le pouvoir populaire, le 13 mai 1978.  Depuis ce temps de désillusions, tous, ils ont rangé le tablier de révolutionnaire pour reprendre celui des bourgeois enfarinés : A Dieu le tous ensemble! A Dieu la révolution ! On les retrouve partout dans les sphères étatiques : tantôt directeurs de sociétés d’Etat, tantôt ministres, cadres à l’ambassade de France à Moroni ( comme si la France n’avait pas assez des cadres) etc. Jusqu’aujourd’hui, on les retrouve dans tous les sphères de décision. Cerise sur le gâteau, ils sont naturellement aux commandes du comité mahorais depuis 36 ans déjà, et pourtant Mayotte n’a jamais était loin de nous, comme elle l’est aujourd’hui. Mais au-delà des slogans révolutionnaires prononcés à plein poumon au temps où ils étaient pétris du marxisme-léninisme, les choses ont bien changé depuis, leur mot d’ordre c’est de courber l’échine pour mieux se servir et servir l’ancienne puissance tutrice.  Alors face à cette réédition inconditionnelle, au renoncement de leurs idéaux, on peut se demander vers quel destin, les Moustoifa Said CHEIH, les Idiriss, les Mohamed ISMAÎL, les KOUDROI, les ABDOU SOEFOU voulaient amener les Comores ? Après avoir participé à la destruction du pays, peuvent-ils se considérer encore révolutionnaires? Le Mongozi a dit un jour, dans son discours de SIYASSA  YAWUFWAKUZI WA WUSAWA WA MAECHA : on ne peut pas enfermer dans un enclos un lion et des brebis, sinon c’est le carnage !  Mbadakome

Le Front démocratique est l’un des grands partis comoriens qui, depuis 38 ans a résisté contre toutes les turbulences politiques qui ont secoué notre pays aux premières heures de l’indépendance. Pour comprendre l’idéologie de ce grand parti, il faut remonter au temps de l’ASSEC (Association des Etudiants et Stagiaires Comoriens) installés à l’étranger et plus particulièrement en France. Au temps de la colonisation, la majorité de ces étudiants n’était que des enfants de l’ aristocratie et des féodaux comoriens ( mabéparés ou wana hatru, majoritairement venus des grandes villes des Comores) qui, seuls avaient le privilège d’aller suivre leurs études en France : Dans cette cohorte d’étudiants, il y avait les Moustoifa Saïd CHEH, les KAANBI, les koudroi, les Aboubacar Said SALIM, les Abdou SoEFOU, les Idriss, les Saïd IBRAHIM, les Mtara, les Abdou Mmadi , les youssouf Moussa, les Toiwilou, les Wadaani, les Soimadou, pardon pour tous ceux que je n’ai pas cité ici car la liste est longue. Tous étaient arrivés en France à un moment, où, le monde était bipolaire ; c’est à dire le bloc de l’est et de l’ouest ; A un moment, où, les idéaux tournaient essentiellement autour du capitalisme et du communisme. Pour ces jeunes qu’ ils eurent étés, leur choix était clair et sans ambiguïté: le « communisme ». A partir de là, leur militantisme les a conduit à s’allier avec le parti communiste français, qui, par la suite, va jouer un grand rôle de leur orientation politique. En ces grands moments de grands idéaux, beaucoup de rêves se bousculaient dans leurs têtes: « il faut coûte que coûte apporter la révolution aux Comores en vue de rompre avec le système féodal et aristocratique, entretenu depuis longtemps par leurs paternels ». Mais après le 3 août 1975, le Mongozi leur a écrit tous de sa propre main pour leur demander de rentrer puisque le pays avait besoin de tous ses enfants au moment où, il amorçait la grande bataille de son histoire. Mais cet appel n’était pas de leur goût. Contrairement à leurs idées, ils n’ont pas hésité à s’allier avec les béparés pour aller renverser le pouvoir populaire, le 13 mai 1978. Depuis ce temps de désillusions, tous, ils ont rangé le tablier de révolutionnaire pour reprendre celui des bourgeois enfarinés : A Dieu le tous ensemble! A Dieu la révolution ! On les retrouve partout dans les sphères étatiques : tantôt directeurs de sociétés d’Etat, tantôt ministres, cadres à l’ambassade de France à Moroni ( comme si la France n’avait pas assez des cadres) etc. Jusqu’aujourd’hui, on les retrouve dans tous les sphères de décision. Cerise sur le gâteau, ils sont naturellement aux commandes du comité mahorais depuis 36 ans déjà, et pourtant Mayotte n’a jamais était loin de nous, comme elle l’est aujourd’hui. Mais au-delà des slogans révolutionnaires prononcés à plein poumon au temps où ils étaient pétris du marxisme-léninisme, les choses ont bien changé depuis, leur mot d’ordre c’est de courber l’échine pour mieux se servir et servir l’ancienne puissance tutrice. Alors face à cette réédition inconditionnelle, au renoncement de leurs idéaux, on peut se demander vers quel destin, les Moustoifa Said CHEIH, les Idiriss, les Mohamed ISMAÎL, les KOUDROI, les ABDOU SOEFOU voulaient amener les Comores ? Après avoir participé à la destruction du pays, peuvent-ils se considérer encore révolutionnaires? Le Mongozi a dit un jour, dans son discours de SIYASSA YAWUFWAKUZI WA WUSAWA WA MAECHA : on ne peut pas enfermer dans un enclos un lion et des brebis, sinon c’est le carnage ! Mbadakome

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