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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

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14 Juillet 2014 , Rédigé par Aimons les Comores

Un éternel recommencement!

En finir avec « la vache à trois pattes »

Dans les îles de la lune, nous sommes connus pour avoir la mémoire courte, surtout au sujet de notre propre histoire. Pour un tout petit pays comme le nôtre, en quelque trente neuf ans d’indépendance, nous avons vécu des évènements, qui à l’échelle d’un autre pays, aurait pris le double. Nous avons changé X fois notre constitution, connu des multiples régimes. Pourtant à chaque fois, nous avons l’impression d’un éternel recommencement. Les hommes politiques se contentant de toujours gérer les affaires courantes, les affaires urgentes, diraient les mauvaises langues, sans une vision de long terme.
Deux pays de notre région, en l’occurrence l’île Maurice ou les Seychelles auraient pu être pour nous, une source d’inspiration pour développer nos structures de production et autres services. Cependant nous nous contentons à chaque fois de formules incantatoires, sans lendemain. L’on se rappelle que l’ancien premier ministre le regretté Abbas Djoussouf, s’était rapproché des dirigeants mauriciens pour monter des audits des sociétés d’Etat et impulser une réflexion profonde sur les mécanismes financiers à mettre en place pour plus d’efficacité dans la gestion des deniers publics. La suite on la connait, un putsch sur son chemin. Nous sommes tous conscients que les enjeux géopolitiques dans le monde dépassent de loin, le poids d’un petit pays comme le nôtre. C’est une donnée fondamentale que nous avons du mal à intégrer dans nos analyses, nous contentant, là encore, de formulaires incantatoires. Nous savons qu’aujourd’hui un pays qui arrive à maitriser ses vulnérabilités possède une grande marge à saisir les opportunités qui s’offrent à lui. Nous devons faire de preuve d’imagination et d’esprit de suite dans nos idées. Entre le combat pour l’unité nationale et celui du développement, nous devons pouvoir créer des alliances aussi avec les forces françaises qui s’opposent au démantèlement de notre pays. La France est une grande démocratie et où vivent beaucoup de nos compatriotes. C’est une donnée lourde quand nous voulons mettre en place des stratégies de développement. A ce jour, les propositions pour intégrer ces données n’ont pas été suffisamment intégrées dans les projets de développement du côté comorien. A Maoré, le temps jouera pour nous, si nous savons gérer notre question identitaire d’un archipel uni par des multiples liens. Et certainement, il y aura un jour, des autorités françaises, pour faire le bilan d’un gâchis. L’on se rappelle les paroles du président Giscard d’Estaing, qui voyait mal comment la France pouvait démembrer notre pays. Un gâchis dans la mesure où cette puissance aura eu toutes les cartes en main, mais par myopie et esprit d’orgueil, aura gaspillé son énergie de puissance dans des actions d’éclat au détriment d’une politique de bon sens, face à une population pacifique. Les soubresauts dans les îles de la lune ont toujours été liés à l’activisme des groupes issus de l’ancienne puissance coloniale. L’on se rappelle le séparatisme qui a été alimenté par des nostalgiques des confettis de l’empire. Alors que l’on s’approche à grands pas du 4ème sommet de la Commission de l’Océan Indien dans notre pays, on peut raisonnablement souhaiter que le gouvernement et toute la classe politique dans son ensemble sachent donner une image forte en faisant valoir la question de l’intégrité de notre pays, gage de sa stabilité. Il est temps d’en finir avec « la vache à trois pattes » si chère au président Ahmed Abdallah Abdérémane.   Mmagaza - Lgzt

Deux pays de notre région, en l’occurrence l’île Maurice ou les Seychelles auraient pu être pour nous, une source d’inspiration pour développer nos structures de production et autres services. Cependant nous nous contentons à chaque fois de formules incantatoires, sans lendemain. L’on se rappelle que l’ancien premier ministre le regretté Abbas Djoussouf, s’était rapproché des dirigeants mauriciens pour monter des audits des sociétés d’Etat et impulser une réflexion profonde sur les mécanismes financiers à mettre en place pour plus d’efficacité dans la gestion des deniers publics. La suite on la connait, un putsch sur son chemin. Nous sommes tous conscients que les enjeux géopolitiques dans le monde dépassent de loin, le poids d’un petit pays comme le nôtre. C’est une donnée fondamentale que nous avons du mal à intégrer dans nos analyses, nous contentant, là encore, de formulaires incantatoires. Nous savons qu’aujourd’hui un pays qui arrive à maitriser ses vulnérabilités possède une grande marge à saisir les opportunités qui s’offrent à lui. Nous devons faire de preuve d’imagination et d’esprit de suite dans nos idées. Entre le combat pour l’unité nationale et celui du développement, nous devons pouvoir créer des alliances aussi avec les forces françaises qui s’opposent au démantèlement de notre pays. La France est une grande démocratie et où vivent beaucoup de nos compatriotes. C’est une donnée lourde quand nous voulons mettre en place des stratégies de développement. A ce jour, les propositions pour intégrer ces données n’ont pas été suffisamment intégrées dans les projets de développement du côté comorien. A Maoré, le temps jouera pour nous, si nous savons gérer notre question identitaire d’un archipel uni par des multiples liens. Et certainement, il y aura un jour, des autorités françaises, pour faire le bilan d’un gâchis. L’on se rappelle les paroles du président Giscard d’Estaing, qui voyait mal comment la France pouvait démembrer notre pays. Un gâchis dans la mesure où cette puissance aura eu toutes les cartes en main, mais par myopie et esprit d’orgueil, aura gaspillé son énergie de puissance dans des actions d’éclat au détriment d’une politique de bon sens, face à une population pacifique. Les soubresauts dans les îles de la lune ont toujours été liés à l’activisme des groupes issus de l’ancienne puissance coloniale. L’on se rappelle le séparatisme qui a été alimenté par des nostalgiques des confettis de l’empire. Alors que l’on s’approche à grands pas du 4ème sommet de la Commission de l’Océan Indien dans notre pays, on peut raisonnablement souhaiter que le gouvernement et toute la classe politique dans son ensemble sachent donner une image forte en faisant valoir la question de l’intégrité de notre pays, gage de sa stabilité. Il est temps d’en finir avec « la vache à trois pattes » si chère au président Ahmed Abdallah Abdérémane. Mmagaza - Lgzt

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