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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

Air Madagascar : le vol incertain...

3 Septembre 2014 , Rédigé par Aimons les Comores

Air Madagascar : le vol incertain...

Comme nous l'avons annoncé précédemment, les passagers qui devaient partir de l'aéroport de Hahaya le 28 août dernier à destination de Paris à bord de la compagnie aérienne malgache, ont connu la galère de leur vie.   Après avoir profité des délices de notre beau pays ; les plages au sable blanc, les senteurs d'ilang-ilang, les soirées exotiques pour certains et pour d'autres l'ambiance des grands mariages etc. Venu le moment de rentrer au bercail, dans leur pays d'accueil, la France. Comme cela était prévu, ils se sont présentés le 28 aout à l'aéroport prince SAID IBRAHIM de Hahaya pour s'envoler en direction de paris via l'aéroport d'Ivato international.   Mais à l'heure convenue, l'avion n'était pas là, s'ensuit une très longue attente qui a duré 5h. Face à la colère des passagers qui n'a cessé de monter d'heure en heure, la compagnie malgache a décidé de placer les passagers dans les hôtels le moroni, l'hôtel Itandra, les arcades, le mwafaka etc, sans prendre le  soins de les informer sur les raisons de l'annulation du vol: Chose curieuse, arrivé le 29 août au soir, c'est le directeur de cet établissement, le Moroni qui a bien voulu dissiper les inquiétudes des passagers, en leur annonçant la vérité : selon lui, le vol a  été annulé en raison d'un mouvement de grève du personnel de l'aéroport Malgache, suite au classement de la compagnie malgache dans la liste B, c'est-à-dire parmi les  appareils interdits de vol en France et dans le reste de l'Europe.  Pour résoudre cette crise, la compagnie a envoyé deux appareils pour acheminer les passagers jusqu'à Madagascar. De là-bas, elle a affrété air corsaire pour transporter les passagers jusqu'à Paris, le 1 septembre en fin d'après-midi à l'aéroport d'Orly.   Mais le plus choquant et incompréhensible dans cette affaire, c'est le silence des autorités comoriennes. Ni le gouvernement et ni même le ministre du transport n'ont levé le petit doigt pour défendre nos enfants partis découvrir leur pays d'origine, les étudiants et les travailleurs en vacance au pays, sachant que ces derniers courent le risque de perdre leur travail.  Mais comment comprendre l'indifférence de ces autorités, si l'on sait  qu'à chaque billet de voyage : France-Comores, l'état comorien empoche près de 400 euros de taxes diverses ?  Quel intérêt de partir en vacance dans un pays où on est perçu comme des simples vaches à lait, sachant qu'on peut passer des vacances agréables et sans souci au Sénégal ou dans le Maghreb avec seulement 500 euros ?. Mais que dire de la télévision nationale, ORTC qui ne s'est pas donné la peine d'informer les familles restées en France sur les problèmes rencontrés par leurs proches au pays, alors que près de 7000 foyers de la diaspora paient mensuellement 7 euros l'abonnement de cette première chaine comorienne ? D'ailleurs, voici les réactions éhontées de certaines autorités interpellés par les passagers à l'hôtel le Moroni : Interpellé par Mr IBRAHIM CHEK le vice- président, Fouadi MHADJI a répondu ceci: « je ne suis au courant de rien ». De même que la réponse de Taki MBOREHA, conseiller privé du gouverneur MWIGNI, méprisante: « eh bien, qu'est-ce que la vie est belle pour vous(gamboubouwawo la vis ) »! Mais quel mépris et quelle indifférence ! Qu'avons-nous fait pour mériter de tels responsables ?  Ainsi face à ce sentiment de mépris affiché par la compagnie malgache et les autorités comoriennes, les passagers ont décidé de créer un comité de suivi composé de trois membres dont un certain IBRAHIM CHEK, Abdillah MSAHAZI , une certaine Aurélie et Halima. Son objectif est de lancer une procédure judiciaire contre la compagnie malgache d'une part et d'autre part sensibiliser la diaspora sur l'indifférence manifestée par les autorités comoriennes. Maintenant il revient aux associations locales, à la diaspora de se mobiliser autour de ce comité de suivi pour lui donner les moyens d'agir. Vous pouvez nous contacter au : 06 36 95 50 75 Mbadakome

Comme nous l'avons annoncé précédemment, les passagers qui devaient partir de l'aéroport de Hahaya le 28 août dernier à destination de Paris à bord de la compagnie aérienne malgache, ont connu la galère de leur vie. Après avoir profité des délices de notre beau pays ; les plages au sable blanc, les senteurs d'ilang-ilang, les soirées exotiques pour certains et pour d'autres l'ambiance des grands mariages etc. Venu le moment de rentrer au bercail, dans leur pays d'accueil, la France. Comme cela était prévu, ils se sont présentés le 28 aout à l'aéroport prince SAID IBRAHIM de Hahaya pour s'envoler en direction de paris via l'aéroport d'Ivato international. Mais à l'heure convenue, l'avion n'était pas là, s'ensuit une très longue attente qui a duré 5h. Face à la colère des passagers qui n'a cessé de monter d'heure en heure, la compagnie malgache a décidé de placer les passagers dans les hôtels le moroni, l'hôtel Itandra, les arcades, le mwafaka etc, sans prendre le soins de les informer sur les raisons de l'annulation du vol: Chose curieuse, arrivé le 29 août au soir, c'est le directeur de cet établissement, le Moroni qui a bien voulu dissiper les inquiétudes des passagers, en leur annonçant la vérité : selon lui, le vol a été annulé en raison d'un mouvement de grève du personnel de l'aéroport Malgache, suite au classement de la compagnie malgache dans la liste B, c'est-à-dire parmi les appareils interdits de vol en France et dans le reste de l'Europe. Pour résoudre cette crise, la compagnie a envoyé deux appareils pour acheminer les passagers jusqu'à Madagascar. De là-bas, elle a affrété air corsaire pour transporter les passagers jusqu'à Paris, le 1 septembre en fin d'après-midi à l'aéroport d'Orly. Mais le plus choquant et incompréhensible dans cette affaire, c'est le silence des autorités comoriennes. Ni le gouvernement et ni même le ministre du transport n'ont levé le petit doigt pour défendre nos enfants partis découvrir leur pays d'origine, les étudiants et les travailleurs en vacance au pays, sachant que ces derniers courent le risque de perdre leur travail. Mais comment comprendre l'indifférence de ces autorités, si l'on sait qu'à chaque billet de voyage : France-Comores, l'état comorien empoche près de 400 euros de taxes diverses ? Quel intérêt de partir en vacance dans un pays où on est perçu comme des simples vaches à lait, sachant qu'on peut passer des vacances agréables et sans souci au Sénégal ou dans le Maghreb avec seulement 500 euros ?. Mais que dire de la télévision nationale, ORTC qui ne s'est pas donné la peine d'informer les familles restées en France sur les problèmes rencontrés par leurs proches au pays, alors que près de 7000 foyers de la diaspora paient mensuellement 7 euros l'abonnement de cette première chaine comorienne ? D'ailleurs, voici les réactions éhontées de certaines autorités interpellés par les passagers à l'hôtel le Moroni : Interpellé par Mr IBRAHIM CHEK le vice- président, Fouadi MHADJI a répondu ceci: « je ne suis au courant de rien ». De même que la réponse de Taki MBOREHA, conseiller privé du gouverneur MWIGNI, méprisante: « eh bien, qu'est-ce que la vie est belle pour vous(gamboubouwawo la vis ) »! Mais quel mépris et quelle indifférence ! Qu'avons-nous fait pour mériter de tels responsables ? Ainsi face à ce sentiment de mépris affiché par la compagnie malgache et les autorités comoriennes, les passagers ont décidé de créer un comité de suivi composé de trois membres dont un certain IBRAHIM CHEK, Abdillah MSAHAZI , une certaine Aurélie et Halima. Son objectif est de lancer une procédure judiciaire contre la compagnie malgache d'une part et d'autre part sensibiliser la diaspora sur l'indifférence manifestée par les autorités comoriennes. Maintenant il revient aux associations locales, à la diaspora de se mobiliser autour de ce comité de suivi pour lui donner les moyens d'agir. Vous pouvez nous contacter au : 06 36 95 50 75 Mbadakome

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