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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

160 millions qui se seraient évaporés dans la nature

17 Décembre 2014 , Rédigé par Aimons les Comores

Plus d'une centaine de millions de nos francs aurait été détournée dans le cadre des préparatifs des élections harmonisées de janvier-février 2015.  Selon une source bien informée de la CENI, la direction des élections pourrait être impliquée dans ce grand scandale qui risque d'éclabousser plusieurs personnalités de haut plan.  Le directeur des élections est dans le collimateur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).  Ce monsieur élection pourrait se retrouver au cœur d'un grand scandale de détournement d'une centaine de millions de nos francs.  Notre source parle de 160 millions de francs qui se seraient évaporés dans la nature.  A entendre ce membre de la CENI, intervenu sous couvert d'anonymat, les soupçons de détournement ont commencé à apparaître après la communication par le Trésor public, d'un chiffre précis, d'un montant destiné à la commission électorale.  Après vérification, la commission a constaté qu'il y manquait une importante somme de 160 millions de nos francs.  Ce scandale, qui risque d'éclabousser des personnalités de haut niveau, serait selon lui à l'origine de la modification du circuit de décaissement des fonds destinés à la CENI.  Les soupçons contre la Direction des élections ne reposent pas seulement sur ces millions détournés, à en croire notre source.  Ce directeur serait accusé d'autres faits supposés de détournement de fonds.  Notamment une histoire de frais d'installation des membres de la commission électorale.  Initialement prévus à 200.000 fc pour chacun des 13 membres de ce organe, ils n'auraient reçu finalement que 150.000 fcs, chacun.  Autre signe d'un présumé acte de malversation qui n'est pas anodin, est l'achat d'un véhicule neuf affectée à cette même Direction des élections.  A entendre notre source, pour le même type de voiture, de même modèle et d'un même kilométrage au moment de son achat, la facturation « a été exagérément gonflée avec le prix de 12 millions fc alors que la CENI avait acquis le même modèle de voiture pour une somme de 9,500 millions fcs », soit un écart de 3 millions, précise notre source, enfonçant un peu plus le clou.  Joint au téléphone par la Gazette/Hzk-presse, le directeur de cabinet du ministère de l'Intérieur, très prudent, tente d'apaiser les choses.  Selon lui, « jusqu'à preuve du contraire, les comptabilités ne montrent aucun signe suspect ».  Il incrimine des manœuvres ourdies par des individus, visant à déstabiliser le processus dans son ensemble.  A l'en croire, « il y a certaines personnes qui ne verraient pas d'un bon œil la tenue, à la date prévue, de ces élections ».  Pour rappel, la nomination de cette Direction avait soulevé une tempête de réactions de la classe politique du pays qui s'interrogeait sur l'opportunité de la création d'une structure jugée superflue au regard du code électoral, récemment adopté par les parlementaires, et promulgué par le chef de l'Etat.  Une classe politique qui s'interrogeait alors sur le véritable patron des élections entre cette Direction, d'une part et la CENI de l'autre.  Maoulida Mbaé

Plus d'une centaine de millions de nos francs aurait été détournée dans le cadre des préparatifs des élections harmonisées de janvier-février 2015. Selon une source bien informée de la CENI, la direction des élections pourrait être impliquée dans ce grand scandale qui risque d'éclabousser plusieurs personnalités de haut plan. Le directeur des élections est dans le collimateur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ce monsieur élection pourrait se retrouver au cœur d'un grand scandale de détournement d'une centaine de millions de nos francs. Notre source parle de 160 millions de francs qui se seraient évaporés dans la nature. A entendre ce membre de la CENI, intervenu sous couvert d'anonymat, les soupçons de détournement ont commencé à apparaître après la communication par le Trésor public, d'un chiffre précis, d'un montant destiné à la commission électorale. Après vérification, la commission a constaté qu'il y manquait une importante somme de 160 millions de nos francs. Ce scandale, qui risque d'éclabousser des personnalités de haut niveau, serait selon lui à l'origine de la modification du circuit de décaissement des fonds destinés à la CENI. Les soupçons contre la Direction des élections ne reposent pas seulement sur ces millions détournés, à en croire notre source. Ce directeur serait accusé d'autres faits supposés de détournement de fonds. Notamment une histoire de frais d'installation des membres de la commission électorale. Initialement prévus à 200.000 fc pour chacun des 13 membres de ce organe, ils n'auraient reçu finalement que 150.000 fcs, chacun. Autre signe d'un présumé acte de malversation qui n'est pas anodin, est l'achat d'un véhicule neuf affectée à cette même Direction des élections. A entendre notre source, pour le même type de voiture, de même modèle et d'un même kilométrage au moment de son achat, la facturation « a été exagérément gonflée avec le prix de 12 millions fc alors que la CENI avait acquis le même modèle de voiture pour une somme de 9,500 millions fcs », soit un écart de 3 millions, précise notre source, enfonçant un peu plus le clou. Joint au téléphone par la Gazette/Hzk-presse, le directeur de cabinet du ministère de l'Intérieur, très prudent, tente d'apaiser les choses. Selon lui, « jusqu'à preuve du contraire, les comptabilités ne montrent aucun signe suspect ». Il incrimine des manœuvres ourdies par des individus, visant à déstabiliser le processus dans son ensemble. A l'en croire, « il y a certaines personnes qui ne verraient pas d'un bon œil la tenue, à la date prévue, de ces élections ». Pour rappel, la nomination de cette Direction avait soulevé une tempête de réactions de la classe politique du pays qui s'interrogeait sur l'opportunité de la création d'une structure jugée superflue au regard du code électoral, récemment adopté par les parlementaires, et promulgué par le chef de l'Etat. Une classe politique qui s'interrogeait alors sur le véritable patron des élections entre cette Direction, d'une part et la CENI de l'autre. Maoulida Mbaé

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