Le dernier voyage de Mohamed TAKI Abdoul Karim.

Le dernier voyage de Mohamed TAKI Abdoul Karim.

Sultan Seyeid avec Ahamada Ibirahima Ibrahima et 18 autres personnes

La mort étrange de l'ancien rais de la République Fédérale Islamique des Comores, Mohamed TAKI Abdoul Karim. Ici (photo ci-contre) son dernier voyage fait en Turquie, tenu la main par une haute autorité turque.
Là il lui reste quelques heures de son retour aux Comores dans la nuit du 5 au 6 novembre 1998, date de sa disparition. Qui a occulté cette tragique disparition? Y'a-t-il des soupçons directs? Pour répondre à cette problématique, le fait démarre le 10 octobre 1998 quand son ancien DirCab a été limogé de ses fonctions, un mois après Taki est mort. Le fameux DirCab était parti directement en France après son limogeage. Tenez bien le nom du mec pour ceux ou celles qu'ils ne le connaissent pas (il parait qu'il va postuler dans les présidentielles de 2016). Son nom est cité dans cet article.

Bonne lecture ???

A cause de Said Hillal, Taki aurait échoué, selon le conférencier
Cela fait 14 ans jour pour jour depuis la mort du feu président Mohamed Taki Abdoulkarim. La ville de M’béni organise une cérémonie religieuse de recueillement. Une conférence débat portant sur la vie politico-religieuse de cet illustre personnage a été organisée aussi par des jeunes. L’un de deux conférenciers avance que selon des recherches, Taki aurait échoué à cause d’un de ses collaborateurs, en l’occurrence Said Hilal.
Le nom de Said Hilal est cité maintes fois dans cette conférence débat organisée à M’béni lors de la célébration de la 14ème commémoration de la mort de Taki Abdoulkarim. Le 2eme conférencier croit dur comme fer que selon ses propres recherches « le président Mohamed Taki a échoué sa mission à cause de Said Hilal » qui était son directeur de cabinet, affirme Said Ali Said Hamidou, directeur adjoint d’Apc (Autorité portuaire des Comores).
Le conférencier qui abordait le sujet « là où Taki a échoué lorsqu’il était président », attire l’attention du public sur le fait que lorsque Said Hilal est limogé de son poste de directeur de cabinet le 10 octobre 1998, il est parti directement enFrance et Taki est mort un mois plus tard, dans la nuit du 5 au 6 novembre. « Même pas un mois après son limogeage, Taki est mort », accuse le directeur adjoint dans son exposé de vingt minutes.
Il dit être parmi ceux qui mènent des recherches pour savoir la cause de la mort de Taki. « Nous ne pouvons pas comprendre qu’il n’y a pas une coïncidence directe ou indirecte de la mort de Mohamed Taki », se demande ce juriste de formation.
Au sujet de la gestion de la crise séparatiste anjouanaise, qui a éclaté en juillet 1997, les proches et amis du président Taki à cette époque, lui auraient conseillé de patienter et attendre l’aboutissement des « pourparlers menés par la classe politique et sûrement il y aura une solution sans recours à la force, mais Said Hilal était le seul à conseiller Taki d’envoyer l’armée à Anjouan, en le persuadant que c’était la meilleure solution », se justifie Said Ali Said Hamidou. « Taki avait accepté sa proposition parce qu’il avait vraiment confiance en lui », ajoute le conférencier. Selon lui, S. Hilal aurait convaincu le président Taki que la France serait de son coté.
Taki est né le 20 février 1936 à M’béni où il est inhumé le samedi 7 novembre 1998. Mohamed Taki est mort à l’âge de 62 ans après un voyage officiel en Turquie. Il a gouverné le pays durant 2 ans, 7 mois et 6 jours, après avoir élu président des Comores le 16 mars 1996 avec 64,16% des suffrages.

par Ibnou Med Abdou