"Djaanfar Salim,S.A Djaar,dehors"clament les chatouilleuses
"Djaanfar Salim, Saïd Ali Djaar, dehors" réclament les associations femmes leaders de la société civile à Mayotte.
Cette colère d'après la même source était couvée depuis la semaine dernière et ce samedi dans la matinée, les associations Femmes leaders de la société civile à Mayotte, Oudaïlia haki za wamaoré et autres se sont rassemblées à Mamoudzou afin d'organiser une attaque contre les propos du vice-président de l'association EAMHC dont le porte-parole est l'ancien ministre. Le vice-président Saïd Ali Djaar dans un excès de colère lors d'une conférence de presse la semaine suivant le drame du kwassa et ci dessous la conférence de presse en question :
CONFERENCE DE PRESSE DE Djaanfar Salim Allaoui
Suite au naufrage de kwassa qui s'est produit samedi au large de la Petite- terre, un courrier a été envoyé à tous les parlementaires, toutes tendances confondues, et, selon les dires de Saïd Larifou, des réponses positives leur sont déjà parvenues. Il s'agit de susciter le débat par le biais d'assises organisées en France, au Sénat et à l'Assemblée nationale, mais aussi dans les trois îles des Comores, notamment au palais du peuple à Moroni.
"Il faut se saisir du problème en toute sérénité et sans passion" à peine Saïd Larifou avait prononcé ces mots que le vice-président de l'association Espace AMHC s'enflammait, visiblement perturbé, et annonçait le pire si une solution n'était pas trouvée par le gouvernement français dans les plus brefs délais, n'hésitant pas à parler d'opération suicide!
Très mal à l'aise, Saïd Larifou et Djaanfar Salim Allaoui ont tempéré ces propos, se désolidarisant de tout appel à la rébellion, mais insistant toutefois sur la nécessité de travailler en premier lieu sur les conditions de vie des immigrés à Mayotte et l'amélioration des relations entre Anjouanais et Mahorais sur place, "nous sommes face à une guerre civile rampante si rien n'est fait et personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant!"