LA CUMMUNAUTE INTERNATIONALE SOUHAITE UNE REPRISE DE DIALOGUE
‘’La communauté internationale souhaite une reprise de dialogue pour trouver une solution consensuelle de sortie de crise’’. Luc Hallade.
Une mission de la communauté internationale représentée par la France et l’Afrique du Sud se trouve à Mohéli. C’est l’ambassadeur de France Luc Hallade, qui répond aux questions
d’Alwatwan. ‘’La communauté internationale souhaite une reprise de dialogue pour trouver une solution consensuelle de sortie de crise’’ déclare l’ambassadeur.
L’objet de votre visite à Mohéli ?
L’objet de notre visite. Nous avons observé, la communauté internationale, le premier round du dialogue de la semaine dernière à Moroni. Nous avons constaté et enregistré la suspension du
dialogue et comme cela a été signalé par le Quai d’Orsay en France et l’Union Africaine. La communauté internationale souhaite une reprise de dialogue pour trouver une solution consensuelle de
sortie de crise de façon à ce que on trouve un accord inter comorien pour la mise en œuvre des réformes institutionnelles et du calendrier électoral. La communauté internationale estime qu’elle
peut aider à la reprise de ce dialogue peut être dans des bonnes conditions que ça s’est passé la première fois et en accord avec les différentes parties comoriennes. La communauté internationale
a décidé de se mobiliser pour reprendre contact avec les différentes parties prenantes et voir comment ce dialogue peut être repris sur des bases plus claires de façon à ce qu’on puisse obtenir
des résultats positifs. A ce titre, nous sommes convenus de nous repartir la tâche à ce que nous puissions gagner du temps.
Mon collègue Sud Africain et moi-même sommes venus à Mohéli alors que ceux de l’Union Africaine, M.Madeira et Touati se sont rendus simultanément à
Anjouan. Nous allons reprendre contact avec l’exécutif de Ngazidja et nous avons déjà rencontré le chef de l’état le mercredi et le président nous a confirmé son souhait de voir la communauté
internationale aider à la reprise du dialogue inter comorien pour arriver à un compromis ou un consensus et c’est dans ce cadre là que nous sommes venus ici pour écouter, échanger avec les
différentes parties prenantes engagées dans ce processus.
Votre pronostic ?
Je n’ai pas de pronostic moi, j’ai un espoir d’aboutir à un résultat positif et consensuel qui permet effectivement d’éviter des troubles constitutionnels et que les différents partis
arrivent à s’entendre sur un calendrier et un format qui permet d’aboutir à une situation apaisée. La communauté internationale peut aider et suggérer, donner des pistes de solutions mais elle
n’a pas la clé.
Riziki