Said larifou reprend son baton de pelèrin !
6 Mars 2010 , Rédigé par aimons les comores
Le président du parti ridja et secrétaire de la convergence nationale reprend ses tournées diplomatiques dans la région afin de dénoncer le coup d'état institutionnel du président Sambi le 01 mars 2010 juste trois mois avant l'expiration de son mandat.
Les congressistes ont prolongé de 18 mois un mandat qui est constitutionnellement issue du suffrage universel direct. Larifou qui a déjà entamé une première étape qui l'a amené à Port louis, Paris ainsi qu'à Addis-abeba pour dénoncer les atteintes répétées à la constitution comorienne a réussi à convaincre la communauté internationale quant aux respects des accords de Fomboni dont elle était garante.
La riposte ne s'est pas fait attendre, la France vient de se prononcer en faveur de la tournante ainsi qu'à l'autonomie des îles. Et par ailleurs, l'union africaine vient de rappeler Sambi à respecter ses engagements pour faciliter l'élection d'un mohélien à la tête du pays.
Madeira et Tati ont du mal à soutenir le tyran Sambi auprès des chancelleries. Encouragé par cette volonté farouche à faire respecter la démocratie aux Comores, Said larifou en concertation avec l'opposition comorienne s'est rendu à Antananarivo hier et repart demain dans la matinée pour Prétoria en Afrique du sud où il est entendu au ministère des affaires étrangères.
Il sera par la suite reçu par les responsables de l'ANC. En milieu de semaine prochaine, il devait se rendre au Caire mais il n' est pas exclu qu'il change de direction pour se rendre au Malawi dont le président exerce actuellement la présidence de l'union africaine.
Avant son départ, il a écrit à plusieurs femmes de présidents dont madame Obama pour qu'elles puissent soutenir la cause des femmes mohéliennes qui se battent pour la légalité républicaine du pays. En ce qui concerne, les militaires stationnés à Mohéli, ils viennent de recevoir l'ordre de mater la contestation sans état d'âme.
La petite clique mutsamudienne qui est à l'origine de la destruction de Galawa a émis le feu vert d'un carnage à l'image de la ville de Sima. Il serait sans doute triste que Sambi échappe à la justice de son pays alors qu'en s'accrochant au pouvoir par la force, celà entraînerait une intervention militaire pour le déloger et conduirait de facto à sa capture.
AHMED ALI (RIDJA BLOG)
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