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Le blog  Aimons les Comores de SAID IBRAHIM

Snpsf : Trois agents ont été placés en détention provisoire!

18 Octobre 2013 , Rédigé par Aimons les Comores

Snpsf : Trois agents ont été placés en détention provisoire!

La receveur de l’agence de la Snpsf de Moroni-Rp, Ada Boinahéri Fatima, une guichetière, Sitti Abdallah Omar, et un agent de sécurité ont été placé en détention provisoire à la suite du braquage du vendredi 11 octobre (lire notre édition du lundi 14 octobre). Un informaticien, qui était parmi les premiers à se rendre au bureau de la receveur, a été relâché après une garde à vue de moins de 48 heures.

Telecom_Hahaya


Selon des sources policières, l’enquête sur le braquage présumé de la Snpsf, «n’a toujours rien donné de concluant». Toutefois, les enquêteurs semblent privilégier l’hypothèse d’une complicité interne.

Jointe au téléphone, la directrice générale de la Snpsf a indiqué, hier mercredi, que le montant exact ne pouvait encore être évalué. «Nous avons engagé une équipe pour effectuer les comptabilités afin de déterminer la différence. Nous n’avons pas pu communiquer à la gendarmerie la somme manquante. Nous ne pouvons pas spéculer sur ce chiffre», a soutenu Mariama Ahmed qui a, par ailleurs, laissé entendre que le montant du préjudice pourrait être connu d’ici lundi prochain.

Des sources proches de la direction avaient estimé que le préjudice pourrait (le conditionnel étant de rigueur) dépasser les 100 millions de francs comoriens. Un fonctionnaire de la Snpsf montrait qu’il n’était pas exclu qu’une partie de cette somme ait disparu avant le braquage. «Nous devons être prudents», conseillait-il.

Pour rappel, deux hommes non-identifiés se sont introduits dans l’agence, vendredi en plein jour, et auraient emporté plusieurs billets de banques sans se faire remarquer. Ils auraient réussi à s’infiltrer dans l’enceinte de cette agence de la banque postale par la porte arrière. Les deux hommes masqués ont ensuite laissé la receveur bien ligotée dans sa chaise. Moins d’une semaine après cet acte, jusqu’à là, impensable en terre comorienne, les auteurs courent toujours dans la nature.

Toyb Ahmed

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