Un budget de 418.367 euro s (205 millions de Francs comoriens) a été arrêté pour l'organisation du référendum aux Comores qui modifierait la constitution de 2002 en supprimant la
redondance des pouvoirs dans les îles de l'archipel, a annoncé le Secrétaire général du gouvernement comorien, Nourdine Bourhane, ce jeudi à Moroni.
M. Bourhane a précisé que les partenaires internationaux sollicités pour ce financement ont décliné la demande pour des "raisons de
procédures".
"Le gouvernement a mis du retard à saisir ses partenaires qui ont des mécanismes de décaissement à respecter", a-t-il expliqué.
Sur le plan matériel, il manquerait 300 isoloirs et 350 urnes qui devraient être remplacés dans les trois îles de l’archipel (Grande Comore, Mohéli et Anjouan) "pour le bon
déroulement du scrutin", selon la même source.
Le gouvernement, qui est en train de réactiver la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a saisi les autorités des îles autonomes pour mettre en place les
Commissions insulaires électorales (CIE).
"Il n’y aura pas de nouveau recensement électoral ni de nouvelles listes électorales", a indiqué, quant à lui, Saindou Djazila, membre de la commission préparatoire du
référendum. "Ce sont, a-t-il ajouté, les listes des dernières élections (présidentielles des îles de 2007) qui serviront encore cette fois".
A rappeler que ce référendum souhaité par le président comorien Ahmed Abdalah Sambi pour abroger le principe de la présidence tournante de l'archipel entre les trois îles, est
contesté par le président de
l'île de Mohéli, Mohamed Ali Saïd, craignant que le président Sambi veuille prolonger son mandat aux dépens de l'île Mohéli à laquelle échoit la présidence au terme du mandat de
ce dernier.
avec PANA
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