Nostalgie des palais

Nostalgie! Oh les vieux beaux jours dans les palais somptueux nous manquent beaucoup. Ils sont petits fils de Sultans ou descendants du prophète conservateurs des titres honorifiques «Excellence  ». Ils sont des anciens Ministres des Affaires Etrangères, Ambassadeurs et fonctionnaires internationaux, président d'importantes institutions de la place, conseiller au Palais de Beit Salam ou futur Son Excellence. Et oui, ils sont tous nostalgiques.

Honnêtement, moi, Capable, j'ai envie de me suicider quand je vois nos vieux sages se bousculer pour une allégeance qui dépasse la courtoisie protocolaire devant le président Sambi. Signe de respect? Je ne suis pas sûr quand je sais la méprise des vieilles générations à l'endroit des jeunes loups dont Sambi et le mépris de Mlahaili et Mouhtare à l'endroit des Anjouanais.

A voir l'ancien Ambassadeur se courber, il a tout simplement la nostalgie de ces multiples visites auprès de Hassan II en compagnie du Gl Kadiri.

Kwezi kwezi mfaumé! Dans ce pays, il n'ya pas que Abdourazak Abdoulhamid. Nous vous admirons et nous soutenons votre action pourvu que nous puissions être nous aussi installés quelque part. Les 31 millions de francs comoriens déversés à la Cours constitutionnelle sont pour quelque chose. Me Faham ,ce brillant avocat titulaire d'un DEUG moins deux de l'Université Hassan II de Casablanca dont l'expérience professionnelle et politique acquise, sans doute sous l'ombre de son frère aîné est introduit au près du Chef comme étoile filante de ce pays.

Et pourquoi, veux- je me suicider ? Tout simplement parce que j'ai assisté à une odieuse scène à l'entrée du palais de Beit Salam hier matin. Qu'est ce que j'ai vu ? Des aînés du parti du président Ahmed Abdallah (le vrai...) qui désespérément cherchaient à défoncer le portail du palais présidentiel pour y pénétrer de peur que le Mollah annule le Rendez-vous. Ce qui m'a fait le plus de mal, ce sont ces petits agents de la sécurité qui ont failli mettre la main dessus ignorant l'importance et l'histoire de ces grandes figures de la politique comorienne.

Heureusement, que dans ce pays,il existe encore des enfants bien élevés. Il a fallu qu'un valet du palais originaire de Itsandra, béfouni voit la scène pour venir raisonner les militaires . Sambi a heureusement fini par les recevoir dans un petit bureau situé à l'entrée de la salle du conseil de ministres.

Sambi parlera quarante minutes .Un exposé fleuve qui n'est que le résumé de son adresse à la nation d'hier soir. Et quelle adresse même! Les quelque petites dix minutes restantes ont servi de plaidoiries . Ah pauvres orateurs par excellence qui n'ont pas eu droit de faire leurs discours d'antan aux Nations unies ou le plaidoyer du Me au ministère public.

Et si on remaniait le gouvernement! C'est envisageable mais après avoir bien travaillé. Les vieux ont joué sur la fragilité du président qui, continue à douter sur un éventuel succès aux législatives. Sambi, furieux et agressif a lui aussi ses exigences.

Travaillez, travaillez! Prenez de la peine; c'est le fond qui manque le moins... Sambi n'a pas oublié de jetter quelques fleurs au vieux Mlahaili qui s'est bien démarqué dans la campagne du référendum pour le '' Oui'' jusqu'à lui avouer qu'il a beaucoup aimé sa prestation de Badjanani et surtout comment il a beau danser et chanter.

Et wa Mboudé! Yé mwana hali shiba. Ye Shimkayé hau shitsimkayé? '' Mdru ye zulu kadji''na ufukara kawupuwa mila!

Pardon!J'avais oublié la signification de son prénom qui veut tout simplement dire .........

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Mchinda,alias capabl