l’hôpital El-Maarouf est gravement malade !

l’hôpital El-Maarouf est gravement malade !

Comores: l’hôpital El-Maarouf est gravement malade !

SOS à El-Maarouf ! La situation s’aggrave…

Pas d’eau, invasion de mouches et moustiques. Tel, est le constat qu’on peut faire chaque jour à l’Hôpital de référence El-Maarouf. Même certains infirmiers, reconnaissent que les choses ne s’améliorent pas.

S’il vous arrive de vous présenter au centre hospitalier national El-Maarouf, pour y être hospitalisé, « il vaut toujours mieux avoir quelqu’un qui vous apportera, chaque jour, des jerricanes remplies d’eau ». Ainsi est le constat que HZK-Presse / La Gazette a pu faire ces derniers jours. Le pire, même les garde-malades, partagent cette observation dans les cliniques censées disposer d’un certain confort.

« Moi je ne comprends pas que nous nous trouvons dans une clinique, où on nous fait payer plus de 100.000 francs pendant cette période, et pourtant cela fait 5 jours, aucune goutte d’eau de coule du robinet », se plaine Nassuredine Mmaka qui garde un malade à la clinique adulte du centre hospitalier. Un bâtiment sis à proximité de la réanimation qui n’est pas encore réhabilité hélas, malgré le loyer encaissé des 7 chambres 10.000 francs par semaine, et 6 chambres à raison de 75.000 francs par semaine. « Où va l’argent ? », se demande-t-il.

Dans tous les services de notre principal hôpital public de référence, les critiques ne manquent pas. Il y a aussi les moustiques qui envahissent tous les coins de l’hôpital et pourtant « on nous parle de milliers de moustiquaires distribuées dans les foyers ? », se demande Ibnou Kathir qui ne cesse de dire qu’il ne comprend pas que l’hôpital est décoré à l’entrée pendant qu’à l’intérieur « il y a des toiles d’araignée dans les chambres ».

D’autres critiques sont adressées à l’endroit de la pharmacie. « Chaque fois que je me présente à la pharmacie, on me dit qu’il y a manque de monnaie », se désole une maman qui est là depuis une semaine avec sa première fille qui a subi une opération chirurgicale. « Même s’il me reste 50 francs, toujours on me dit d’aller chercher de l’argent », déplore-t-elle. Le vice président en charge de la santé a du pain sur la planche.

Ibnou Mohamed Abdou – LGZT