Si les comoriens prêtaient une oreille attentive aux réseaux sociaux…

Si les comoriens prêtaient une oreille attentive aux réseaux sociaux…

Ah ! Si les comoriens prêtaient une oreille attentive aux réseaux sociaux…

Un nouvel instrument est né. Et cela aide les comoriens à prendre connaissance et à dénoncer les dérapages de tous les jours de ceux qui nous gouvernent, même si certains esprits de nature à soutenir les voyous de la République, tentent de dissimuler la vérité sur les maux qui rongent le comorien. Il s’agit bel et bien d’internet où sont hébergés ces réseaux sociaux qui nous font ouvrir grand les yeux, pour repérer les sans gênes de la République, qui continuent à penser que la révolution est impossible dans notre pays, alors que le jour J s’approche et seront tous jugés pour crime contre l’humanité.

Les différents blogs qui traitent l’information dans notre pays et qui osent pointer du doigt ces voyous qui nous gouvernent et qui nous privent notre dignité, sont traités de tous les noms, alors que l’histoire leur donne raison par rapport à la réalité des faits qui leur sont reprochés. Le blog Mlimadji a fait l’objet de critiques sévères, jusqu’à menacer de mort son équipe et ses modérateurs parce qu’il a dit de haut ce que les autres disent de bas.

Le blog Mlimadji n’a-t-il pas tiré la sonnette d’alarme sur le scandale des bateaux battant pavillon comorien dont les commanditaires ne sont autres qu’Akram, Al Fahimi et Sambi ? Contrairement à ce qu’on pense, le comorien n’a pas la mémoire courte et on a lu les réactions de l’ancien directeur de cabinet de Sambi et ministre des finances, Mohamed Bacar Dossar, qui a cherché à s’expliquer sur ce scandale alors qu’on savait tous qu’il s’est livré à un exercice de mensonge. Et au final, Essam Al Fahim, a disparu dans la nature, Dossar s’est réfugié à l’Assemblée nationale, et HSS n’est en gros qu’un feu de paille. Comment un ministre des finances de la République, se permet de faciliter l’installation de cette société fantôme( HSS), pour devenir après le directeur exécutif. Que Dossar sache que ses ennuis judicaires entant qu’acteur principal des détournements qui ont marqué la tournante anjouanaise sous Sambi l’attendent au tournant, et surtout sa convocation imminente devant un juge d’instruction pour s’expliquer sur le fameux chèque de plus de 60 millions de francs comoriens que Semlex ( société belge chargée de la fabrication des passeports comoriens, dont le patron n’est autre qu’Albert Kaziwan, conseiller du président Ikililou) lui a versé et sans explication.

Rappelez-vous bien des insultes que Mlimadji a essuyé le jour où il a publié la fuite programmée du petit voyou d’Abou Achirafi pris la main dans le sac pour avoir magouillé la citoyenneté comorienne. Même si jusqu’au jour d’aujourd’hui, au sommet de l’Etat, on fait tout pour avorter la procédure judicaire déclenchée, parce que, de hautes personnalités de l’Etat sont impliquées. Où dorment aujourd’hui Abou Achiraf, sa femme, et d’autres complices ? En prison bien sûr. L’on s’étonne aujourd’hui que le conseiller et beau frère de Mamadou Abdillah Said Soilih interdit de quitter le territoire ainsi que son directeur de cabinet Ahmed Abdou alias Dayi, sont libres de leurs mouvements alors que leurs noms sont cités par plusieurs médias. Il est regrettable qu’un homme comme Mamadou, vice-président de la République, déjà en campagne pour 2016, menace au quotidien la justice et les médias parce qu’ils ont osé citer ses protégés. Honte à cet homme.

Et l’implication directe de Sambi dans le meurtre du lieutenant colonel Combo Ayouba que Mlimadji a dénoncé après avoir déclaré ouvertement qu’il connait le pourquoi de ce geste odieux et inhumain ? Jusqu’au jour d’aujourd’hui, l’enquête est étouffée après avoir sacrifié la carrière et l’avenir de ces militaires dont le général Salimou au premier rang et les autorités actuelles qui agissent toujours dans la voie de la continuité, refusent de traduire cet enturbanné devant la justice pour faire éclater la vérité.

Et ces marchés publics dont le principal instigateur sous l’ombre de Mamadou, est maître Ibrahim Ali Mzimba, un des favoris au poste de vice-président de Mamadou en 2016 ? Mlimadji n’a-t-il pas dénoncé cet homme en panne d’éthique et de morale républicaines et accuse ceux qui dénoncent son comportement de ” ratés” parce qu’ils ne volent pas à l’Etat ? Et cet exercice préféré de Mzimba consiste à ramasser de l’argent pour financer l’élection de Mamadou en 2016. Cet homme est prêt à tout pourvu qu’il s’enrichisse.

On se rappellera tous comme si c’était hier ce jour où Sambi accusé d’avoir commandité le coup d’état visant à renverser le président Ikililou, a déclaré publiquement qu’il va porter plainte et a même cité le nom de son avocat qui n’est pas le moindre. Et qu’est ce qui s’est passé après ? Rien car l’homme ne respire que du mensonge.

Nous espérons que 2014 sera l’année de cette révolution que le peuple attend impatiemment pour se débarrasser de ces voyous qui ont fait des comoriens leurs vaches à lait. Nous regrettons amèrement que nos frères mohéliens oublient pertinemment que nous sommes dans une présidence tournante et que dans deux ans, ils doivent nous rendre compte de la gestion de l’Etat. Cette arrogance délibérée de certains comme le secrétaire général du gouvernement, Said Mohamed, ce mégalomane qui oublie que c’est un employé du gouvernement, s’arroge le pouvoir de noter ses patrons, et tout ceci sous l’œil impuissant d’Ikililou, ou le directeur du protocole de Beit-Salam, le brouillon idarousse, qui lui aussi ne rate pas l’occasion de ” cracher” sur tout ce qui bouge, une manière de prouver qu’il est là lui aussi, et tant qu’Iki est à la tête du pouvoir, peut se permettre de tout.

Abdillah Mohamed

MLIMADJI