LES CEI D'ANJOUAN ET DE MOHELI ONT PRÊTE SERMENT
14 Août 2010 , Rédigé par aimons les comores
Les CEI d'Anjouan et de Mohéli ont prêté serment
Les commissions électorales insulaires d'Anjouan et de Mohéli ont prêté serment hier après midi devant la cour constitutionnelle tandis que leurs homologues de la
Grande-Comore devront encore attendre.
Après plusieurs jours d'attente, les membres des commissions électorales insulaires ont, enfin, prêté serment, hier après midi, devant la cour constitutionnelle. Cette cérémonie s'est
tenue en présence du ministre en charge des élections, Abdourahamane Ben Cheikh Achiraf, le secrétaire général du gouvernement, Nourdine Bourhane, le bureau de la CENI et des représentants du
bureau de l'Union africaine à Moroni.
Ce sont en tout dix membres des deux commissions d'Anjouan et Mohéli qui ont accompli cette solennité devant la haute juridiction du pays. On signalera l'absence de deux autres membres,
un par île, mais ceux-ci pourront remplir leur devoir incessamment. Après la cérémonie d'hier, le président de la Ceni, Charcane Chaharane, a indiqué que « cela nous a soulagé que les membres de
la CEI aient prêté serment aujourd'hui car leur absence bloquait la bonne marche de nos activités ». « Je déplore l'absence de certains membres aujourd'hui et le contentieux sur la CEI de la
Grande Comore », a-t-il dit.
En fait, comme en 2009, la CEI de la Grande-Comore, n'a pu, encore, prêter serment en même temps que leurs homologues. Une question de procédure vient freiner la
prestation de serment de la CEI de l'île. L'acte nommant les membres de cet organe insulaire, un décret au lieu d'un arrêté, signé par Mohamed Abdouloihabi, le chef de l'exécutif de la
Grande-Comore, a tout remis en cause.
Un recours a été introduit à la cour constitutionnelle pour protester contre ce texte. « On ne peut que regretter que des détails viennent encore retarder le démarrage des activités de la
commission insulaire de la Grande-Comore », a protesté un élu de l'île qui a participé à la cérémonie. Après ce blocage on peut s'interroger sur la réelle volonté des uns et des autres de voir le
processus électorale se dérouler sans encombre.
Faissoili Abdou